ZeniMax Media, propriétaire de Bethesda Software et id Software, intente une poursuite contre la technologie de réalité virtuelle Oculus Rift et son fondateur, Palmer Luckey. Le document officiel, déposé auprès d’un tribunal situé dans l’État du Texas, déplore l’utilisation de secrets industriels comme tremplin dans la création d’outils de développement pour la technologie Oculus Rift.
La poursuite tente de faire valoir qu’il y a eu violation de contrat, concurrence déloyale et contrefaçon dans cette affaire. La nouvelle coïncide avec l’annonce de l’achat de la technologie Oculus Rift par le géant Facebook il y a environ deux mois pour la somme de deux milliards de dollars.
Oculus Rift se défend des accusations
« La poursuite intentée par ZeniMax n’a absolument aucun mérite. Comme nous l’avons déjà dit, ZeniMax n’a nullement contribué à la technologie derrière Oculus. Nous nous défendrons bec et ongles contre ces allégations », a déclaré un
porte-parole d’Oculus Rift dans un communiqué officiel.
ZeniMax avance que les créateurs de la technologie Oculus Rift auraient engagé plusieurs de ses anciens employés, dont le plus connu est nul autre que le programmeur de jeux vidéo John Carmack, anciennement de chez ID Software. La poursuite tentera de prouver que l’accord de confidentialité signé par Palmer Luckey il y a deux ans comprenait des clauses touchant la réalité virtuelle spécifiquement.
« Les propriétés intellectuelles représentent les fondations de notre business. Nous ne pouvons ignorer l’exploitation illégale de propriétés intellectuelles que nous développons ou que nous possédons, et nous ne pouvons permettre au plagiat ou aux violations de contrat d’exister », a exprimé le PDG de ZeniMax Media, Robert Altman. Une longue et coûteuse bataille juridique semble donc inévitable pour les deux partis à l’aube d’une nouvelle ère de jeux vidéo profitant des technologies de réalité virtuelle. Il sera intéressant de constater si oui ou non il y a eu des violations, et quel sera le prix à payer pour Facebook advenant qu’un juge donne raison aux demandeurs.