Au rayon des jeux disponibles sur PS VR2, on entend le chant des criquets. Plus sérieusement, il y a des titres de qualité, mais ils se font rares. C’est difficile de justifier l’achat d’un appareil d’une centaine de dollars à ce moment-là. Heureusement, je peux maintenant bâtir un top cinq de mes jeux préférés de PS VR2 et c’est notamment grâce à The Last Worker. Voici mon test complet du titre qui met l’emphase sur la réalité virtuelle, même s’il est possible d’y jouer de manière conventionnelle. Pour avoir testé les deux façons, c’est définitivement sur PS VR 2 que j’ai eu le plus de plaisir. Le jeu semble conçu dès le départ pour cette technologie.
Fiche technique de The Last Worker
- Date de sortie : 30 mars 2023
- Styles : Réalité virtuelle et aventure narrative
- Classement ESRB/PEGI : M/16
- Développeur :Wolf & Wood, Oiffy
- Éditeur : Wired Productions
- Langue d’exploitation : disponible en français
- Disponible sur PS VR (PS5) , Meta Quest, PCVR & PC, Xbox Series X|S et Nintendo Switch
- Testé sur PS VR2 (PS5)
- Styles de jeu en VR : Exclusivement assis
- Testé en mode assis
- Prix lors du test : 25,99 $ CA / 19,99 €
- Site officiel
- Version numérique envoyée par l’éditeur
L’histoire de The Last Worker
Notre personnage principal, Kurt, est le dernier humain à travailler pour la société Jüngle. Simple employé de manutention, il sera amené à accomplir différentes tâches pour les commandes des clients de la compagnie. Fait à noter, l’histoire ne tourne pas autour de la livraison ou de la récupération de colis, mais bel et bien envers le côté obscur de l’entreprise. Par ailleurs, notre protagoniste s’est attaché à un droïde assez particulier. Comme vous pouvez le voir, le style visuel rappelle l’excellente série Borderlands. Entre autres, le style narratif et l’humour y sont aussi présents comme dans les jeux de cette série.
Pour The Last Worker, les premières minutes du jeu sont consacrées à apprendre le fonctionnement du véhicule de livraison et ses différents outils. Par la suite, vous allez tomber dans le vif du sujet assez rapidement. Comme je ne veux pas vous divulgâcher, je vais m’en tenir à ces informations concernant l’histoire. Sachez que c’est assez prenant par la suite et que vous serez amené à comprendre ce qui se passe réellement derrière les activités de cette société. Enfin, vous allez éventuellement maitriser d’autres outils et régler une fois pour toutes le problème qui subsiste depuis longtemps, soit l’arrogance du dirigeant. Pour ma part, j’ai vraiment apprécié retrouver l’aventure narrative à la Borderlands. Je suis conscient que ce style ne peut pas plaire à tous, mais si on lui donne une chance, on se laisse facilement prendre au jeu.
La prise en main et les possibilités de fin de jeu
Rapidement, on apprend comment contrôler le véhicule de livraison et ses différents outils. Et aussi, c’est là que vous allez vivre vos premières frustrations. De prime abord, tout semble simple à maitriser. Néanmoins, on dirait que les capteurs de mouvement ne suivent pas toujours ce qu’on veut sélectionner dans le jeu. Il m’est donc arrivé à quelques reprises d’échapper un colis, de manquer un casse-tête ou encore, de carrément mourir sous les attaques d’un ennemi.
The Last Worker se déroule en journées. Selon où vous êtes rendu dans l’histoire, vous aurez à livrer des colis, ou progresser dans la quête principale. Pour le premier point, vous aurez un outil qui contrôle à distance les objets et aussi le module d’étiquettes. Vous avez une balance intégrée au véhicule et vous devrez vérifier si le colis respecte le poids inscrit. Si ce n’est pas le cas, vous devez l’envoyer à la récupération. Idem si le colis est endommagé ou la taille de l’emballage n’est pas la bonne.
Tout ceci est relativement simple, mais c’est plus tard que The Last Worker se corse. Vous allez débloquer de nouveaux modules et ils ne sont pas toujours à point. Ils vont vous servir à d’autres étapes de l’histoire. La prise en main est donc relativement facile, mais on est souvent confronté à quelques bogues techniques. Enfin, vous allez obtenir un bulletin de fin de journée et vous devrez obtenir au moins un E pour avancer. Le jeu n’est donc pas trop exigeant, mais devient plus difficile en fin de parcours. Je suis donc mi-figue mi-raisin envers la prise en main du jeu.
D’ailleurs, il y a différentes fins pour The Last Worker. Si vous le voulez, vous pouvez reprendre votre aventure à un certain moment et faire des choix différents. Également, il est possible de refaire des chapitres pour obtenir un meilleur score ou encore, terminer les trophées proposés par les développeurs.
Verdict de The Last Worker
En somme, The Last Worker est un bon jeu pour la VR. Sans être parfait, il a une bonne durée de vie et l’histoire est intéressante. Parsemé d’humour et de défis, le jeu va vous faire rire et vous occuper un bon moment. Certes, il est davantage destiné aux amateurs des séries comme Borderlands, mais peut aussi plaire à tous. Je crois que l’expérience est plus intéressante en réalité virtuelle. Ceci étant dit, c’est aussi jouable sans cette technologie. Toutefois, si vous avez la possibilité de l’essayer en VR, c’est à considérer ! Finalement, certains souçis techniques m’ont fait rager à quelques reprises. Pour l’ensemble de ces raisons, The Last Worker entre dans mon TOP 5 sur PS VR2. Pour les intéressés le voici :
5 – Demeo
4 – The Last Worker
3 – Moss 1|2
2 – Horizon : Call of the Mountain
1 – Before Your Eyes
