Il n’y a pas une énorme quantité de Hack ‘n’ Slash sur le marché ce qui fait en sorte que je suis toujours ouvert à découvrir de nouveaux jeux du même style. À l’E3, c’était au tour de Sobaka Studio et son éditeur Gambitious Digital Entertainment de nous présenter Redeemer, un Hack ’n’ Slash qui s’annonce très violent et qui amène un peu de fraîcheur au genre.
Vous incarnez Vasily, un combattant d’élite qui avait anciennement travaillé pour la plus grande entreprise d’armes de son industrie. À l’époque, votre personnage bossait dans le département de sécurité où il s’occupait de missions d’infiltrations, d’assassinassions, d’extorsions et même de tortures jusqu’au jour où son employeur décida de le transformer en soldat cyborg élite. Il réussit finalement à s’enfuir de cet étrange monastère bien isolé au fond des montagnes enneigées et débute une vie de moine tentant de trouver une paix intérieure. Malheureusement, même après 20 ans, notre protagoniste est encore hanté par son passé de meurtrier et il semble que son ancienne compagnie essaye toujours de le localiser. Profiterez-vous de cette dernière chance pour vous offrir une grande rédemption ?
Comme la plupart des Hack ‘n’ Slash, Redeemer se joue en perspective Top-Down alors que votre personnage doit pulvériser les ennemis qui se présentent sur son chemin avec vos poings, vos marteaux, vos fusils et même l’environnement. Durant ma session avec le jeu, j’ai particulièrement aimé le fait que notre guerrier peut facilement utiliser plusieurs éléments du décor pour faire encore plus de dommage à l’ennemi ou pour le déséquilibrer. C’est d’ailleurs un aspect important à maîtriser et à maximiser pour s’assurer de plus facilement détruire les adversaires en perdant le moins de vie possible. Qui plus est, notre perspective de caméra prend le temps de faire un gros plan sur Vasily pour voir au ralenti certain de nos plus gros coups ce qui amplifie encore plus l’effet de destruction totale. C’est très satisfaisant.
Redeemer s’annonce donc comme un excellent jeu pour se défouler. Pour faire un comparatif, j’ai eu l’impression de jouer le Monk dans Diablo 3, mais en version beaucoup plus violente puisqu’il peut aussi pulvériser les ennemis avec des pistolets ou des armes blanches qu’il ramasse. Qui plus est, toutes les attaques ont droit à des animations très explicites où on voit le sang gicler partout et notre personnage annihile les adversaires. J’irais même jusqu’à dire que le dernier jeu que j’ai vu assumer autant son côté violent, c’était Wolfenstein : The New Order. À mon avis, Redeemer est juste parfait ainsi.
Finalement, avec Redeemer, on peut s’attendre à un jeu rempli d’action dont le côté narratif sera mis en évidence. Il y aura aussi un mode aréna pour encore plus se défouler face à des hordes d’ennemis. Le titre de Sobaka Studio est prévu pour cet été sur PC uniquement donc attendez-vous à obtenir plus de détails sur celui-ci dans les prochaines semaines.